samedi 4 juin

FRAGMENTS DE NOS CORPS EN MOUVEMENT 
(Montréal)

Fragments de nos corps en mouvement est une pièce sonore narrative qui, à partir de mes questionnements sur le rôle politique de l’art, vise à tisser des liens entre le personnel et le collectif. Entre l’incertitude et la résistance. Entre le moi et le nous. 

L’écoute permet de se construire son propre cadre spatio-temporel où chacun·e est invité.e à fermer les yeux et à s’imprégner d’une narrativité à la charnière du réel et de la fiction. S’imprégner des mots qui occupent mon esprit, et peut-être le vôtre ; s’imprégner de ces voix qui luttent, qui aiment, qui vivent. S’imprégner de notre sensibilité commune, d’un nous qu’on doit cultiver, d’un nous qu’on doit protéger, d’un nous qui doit lutter.

conception, écriture et réalisation Alexandra Moisseeva

installation sonore
à partir de 12 ans

samedi 04.06 en continu
>> village du festival
>> 20 minutes

ÉMOUVANTES ÉMEUTES

Cirque fier.e.s
(Paris)

Le Cirque Fier.e.s propose une mosaïque d’identités au travers de son spectacle à la fois poétique et engagé. Sous un seul art se recoupent une pluralité de récits : durs, drôles ou fantasmagoriques ! 

trapèze fixe Soa
cerceau, sol Myriam
trapèze Alia
tissu et chaînes Dany
corde et sangles Maxence
mat pendulaire Natrix
contorsion Philomène
jonglage Lily
cerceau Julie
trapèze Jay 
technique Julie

cirque, aérien et sol
à partir de 15 ans

samedi 04.06 à 15h00
>> village du festival
>> 1h

KOUMA FERELEEN

Moussa Samaké (Ouagadougou, Burkina Faso)

Kouma Féréleen part d’une histoire personnelle, de l’enfant traumatisé que j’étais. Enfant de la rue, c’est là que j’ai découvert la joie de danser et d’éprouver mon corps. Danser, jour et nuit, avec les autres enfants me permettait d’aller au-delà de ce quotidien sans lendemain, de ces journées d’attente. À travers ce solo, je cherche à re-convoquer des sensations corporelles, des sons, des voix, et des pensées du passé. Ce solo est un hommage à l’enfant maltraité que j’étais, une façon de prendre soin de cet enfant toujours présent en moi. Ce solo est aussi une manière de prendre la parole au nom de et pour tout les enfants oubliés et laissés pour compte dans les rues. Au Burkina, ils sont comme des pestiférés illégitimes, comme bannis. Je voudrais donc porter une parole collective par l’intime. 

chorégraphie et interprétation Moussa Samaké
regard extérieur Idrissa Vicky Kafando
voix Zam Martino Ebale

soutien Centre de Développement Chorégraphique La Termitière 

danse

samedi 04.06 à 16h00
>> village du festival
>> 25 minutes

RAPIDES ET FURIEUSES

Compagnie du Cerf-Volant (Paris)

Trois employées d’un élevage de poules pondeuses s’échappent de l’entreprise patriarcale, emportant avec elles les gallinacées pour aller fonder un nouvel élevage. Dans ce road-trip enragé sur la N5, on serpente entre les massifs de sapins du Haut-Jura. On s’y interroge avec un humour féroce sur les façons dont les violences de classe et de genre traversent les corps, les imprègnent, et sont reproduites par les opprimées elles-mêmes.  

mise en scène Jules Lecointe
jeu Mathilde Cadic, Julia Blair, Lucille Vermeulen

soutiens Actée et Théâtre Douze

théâtre
à partir de 10 ans

samedi 04.06 à 17h30
>> village du festival
>> 15 minutes

CONFÉRENCE SUR LA NON FIN DES CHOSES

Collectif Saxifrage (Toulouse)

C’est une conférence. On y entre par le milieu. C’est du théâtre, mais il n’y a ni points ni évènements majeurs. Il faudrait inventer une légende urbaine pour en parler, une de ces histoires mêlées qui circulent sur internet. Peut-être celle d’un groupe d’individus qui cherchent à en finir, convenablement, et pour cela doivent irrémédiablement démanteler le mot « fin » et en tirer des conséquences. La légende d’un purgatoire construit comme une conférence où l’on serait contraints de parler indéfiniment de quelques recherches absurdes, devant le jugement d’autrui, espérant la prochaine gorgée de cristalline, espérant la fermeture du rideau, la musique de fin et les applaudissements. 

Trois individus réels sont donc conviés à soutenir leurs recherches sur la « non-fin », à discuter et à pratiquer l’inachèvement des choses. C’est une réponse imaginaire à toutes ces fois où quelqu’un s’est entendu dire « si seulement tu finissais ce que tu commençais ». 

conception, dramaturgie et mise en scène Juan Bescós
jeu et textes des conférences Josianne Dedivonne, Alice Amalbert et Arthur Meritan 

soutien Université Sauvage et Populaire à LaSalle 

théâtre
À partir de 10 ans

samedi 04.06 à 18h00
>> magic mirror, village du festival
>> 1h

NÉ.ES AVANT LA HONTE #3

Anette Gillard & Sacha Vilmar (Strasbourg)

Grand patron reconnu et respecté, François Bienarmé a construit un Empire sur le sang des terres colonisées par ses ancêtres. Il détient les principaux médias ainsi que l’amitié des politiques de son pays. Seulement, après la mort de ses deux premiers fils, il souhaite se retirer. La décision qui s’impose à lui quant à sa succession : choisir sa fille qui, pour une femme, a plutôt la tête sur les épaules. Mais Marie-Edwige Bienarmé, contrairement à ce qu’inspire son prénom a la révolte qui lui colle à la peau. Elle a tout fait comme il faut, du droit à Assas, l’ENA et un peu d’ENS pour passer le temps. Elle est la fierté de son petit papa, fierté qu’elle a dû arracher à ses frères et à son « sexe faible » mais elle n’en restera pas là.

texte Anette Gillard
mise en voix Sacha Vilmar
jeu Fanny Colnot et Jean Lorrain
chœur d’étudiant.es amateur.es Nelly Dietrich, Jocelin Massé, Léo Vignaud, Marius Villez, Noémie Waldt
projet soutenu par le dispositif Carte Culture

théâtre, lecture et perruques

troisième opus // samedi 04.06 à 19h30
village du festival
>>> 20 minutes

SOLID CHAMPAGNE
(Strasbourg)

Solid Champagne, c’est avant tout l’histoire d’une rencontre, ou plutôt d’un heureux hasard. Perfectionniste dans la recherche du son et de l’énergie, Solid Champagne se nourrit des compétences multi-instrumentistes de ses membres pour explorer des univers post-rock.

chant Tatiana Eros
trompette, deuxième voix Juliette Greandjean
basse, guitare Pierre Malfilâtre
guitare Emile Wolff
batterie, clavier, boîte à rythme Matisse Ellouz

concert

samedi 04.06 à 20h00
>> village du festival
>> 50 minutes

MEA CULPA

Avant l’incendie (Toulouse)

L’humanité, avide de la liberté aveugle de jouir sans entrave avec le plus d’intensité possible, court à sa perte…
Convoquer sur la scène la figure millénaire et paradoxale de Lucifer qui incarne tout à la fois la connaissance et le progrès, la puissance libertaire, la tentation, la jouissance sans frein, l’amoralité, voilà le point de départ de cette création.
Convoquer un ange déchu pour questionner l’état du monde !
Lucifer revient, mais pas seul, avec des musiciens, et aussi un grand projet : celui de sauver le monde. Un dernier échange, méchant et drôle, une dernière provocation avant l’oubli, avant la fin. Avant qu’il ne soit trop tard.

conception et texte Pierre-Olivier Bellec et Victor Ginicis
mise en scène et scénographie Victor Ginicis
regards extérieurs Caroline Bertran-Hours et Alice Tabart
création lumière Cyril Monteil et Coralie Trousselle
costumes et accessoires Alice Tabart
construction Flavien Renaudon et Emeline Vuillot
infographie vidéo Morgane Hamon
régie Son Wilfried Icart
création lumière Pierre Sapin
jeu Pierre-Olivier Bellec, Léa Cuny-Bret , François Rivère, Raphaël Jamin, Alice Tabart

soutiens Théâtre Sorano – Scène Conventionnée de Toulouse, Scène Nationale d’Albi, Théâtre des Mazades, Le Pari – Tarbes, Théâtre Jules Julien, Centre Culturel Bonnefoy, Théâtre du Colombier, Le Moulin, Espace Roguet, le Département de la Haute-Garonne et la Ville de Toulouse

théâtre et musique
À partir de 15 ans

samedi 04.06 à 21h00
>> la pokop
>> 1h

RÉSERVATIONS SUR LE SITE DE LA POKOP