À partir de la thématique du festival, nous vous proposons une sélection d’ouvrages étonnants. Entre bandes dessinées, romans, pièces de théâtre et d’autres surprises : découvrez les sujets abordés dans cette sixième édition par d’autres prismes et régalez-vous !
Situé dans les jardins de l’université, à l’ombre des arbres, il est le cœur du festival : bar, librairie, scène extérieure, Magic Mirror, transats, food trucks…
Vous aurez l’occasion d’y savourer une bière bien fraîche ou du cola alsacien, d’y croiser les artistes, de causer avec les bénévoles et de faire la queue pour les food trucks.
Ayant la volonté de mettre les rappeuses à l’honneur, K1000 se passionne pour le DJing. Attaché·e à son histoire et à ses valeurs, iel se consacre majoritairement au hip-hop old school. Iel nous propose de revenir aux origines de ce genre musical avec la funk et le disco que K1000 affectionne particulièrement.
Dans une chambre d’hôpital, Agathe et Carole parlent. Agathe est morte et Carole en convalescence. Cette dernière dessine des oiseaux et raconte l’enterrement de sa compagne, les formalités. Agathe prend le relais et raconte comment Carole a mis le feu à leur ferme, juste après sa disparition. Dans cette ferme, il y a Ronce, la vache. Elle tire Carole de là, elle la traîne sur plusieurs kilomètres dans la forêt. Carole remet sa vie aux mains du temps, du paysage, de la vache.
Le spectacle prend pour point de départ la sidération des événements de Gênes en 2001, pour dresser un portrait documentaire, poétique et autobiographique de la répression en France et en Italie depuis les années de plomb. En revenant sur cette période de notre histoire récente, nous espérons raconter aussi notre incapacité à continuer de rêver. Les années 1970 furent une décennie de rage et d’espoir, les années 2020 un présent qui invente au fur et à mesure les bases et perspectives dont on a besoin. Entre les deux il y a Gênes, nous partons de là.
à partir de 13 ans
adaptation collective Gênes 01 de Fausto Paravidino [Éditions L’Arche, 2005]
traduction Philippe Di Meo
avec des extraits de Entre les deux il n’y a rien de Mathieu Riboulet [Éditions Verdier, 2015]
conception et mise en scène Manon Ayçoberry
interprétation Manon Ayçoberry, Arthur Dupuy, Fanny Doucet, Pasiphaé Le Bras, Audran Morancé, Louise Quancard
assistante à la mise en scène Pasiphaé Le Bras
création sonore Clément Berthou
création lumière Rudy Sanguino
régie son Arthur Dupuy
soutiens Maison des Arts de Créteil, Les Plateaux Sauvages (Paris), Ville de Paris (programme d’aide à la diffusion 2022), Mairie du 20e (Paris), Longueur d’ondes – Festival de la radio et de l’écoute (Brest), le spectacle est lauréat Prix du Jury et Prix du Public PROPULSION 2021 et Créart’up 2020
Le grand retour de ces joyeuses, atypiques et généreuses, drag queens est arrivé ! Après son succès de l’année passée, ce cabaret nous raconte la liberté, la colère, les émotions de ces créatures autant que le ras-le-bol de notre société hétéro-patriarcale. Les 12 travelos fêtent l’avènement d’un nouveau temps !
Entre la tragédie antique et le rnb, en passant par la chanson française et l’Italo-disco, les 12 Travelos ont le cul entre beaucoup plus que deux chaises. Histoire de se rappeler que les repères sont aussi là pour voler en éclat, entre paillettes et boudin au pomme, mascarade de mascara, crème au beurre et crème à raser.
à partir de 10 ans
Frau Hein Rita Kro Florent Barret-Boisbertrand
Françoise Hardly-Suzbergstein Alex Crestey
Ruby Camionnette Kevin Duperron-Blanchard
Chipo la Tata Pierre Laloge
Coco Mojito Colin Melquiond
Bufala Fouf Salvatore Pascapè
Señora Dona Demonia Agostina Lisa Tom Porcher-Guinet
C’est une vieille armoire oubliée sur le bord d’un chemin ou sur le trottoir d’une rue, sur l’herbe d’un parc ou au fond d’une forêt. Lorsque la porte s’ouvre, trois polyphonistes s’animent, le temps d’interpréter l’une de leurs compositions aux paroles joyeusement anachroniques, puis les portes se referment. L’armoire polyphonique est un impromptu musical, comme une boîte à musique à taille humaine.
Cette proposition, légère et décalée, met à l’honneur les polyphonies du compositeur Gustave Carpene. Ces chants, initialement interprétés dans des vidéos diffusées en ligne, sont des re-visites modernes et humoristiques de la musique vocale ancienne.
composition Gustave Carpene
mise en scène, scénographie et costumes Malo Martin et Jeanne Peylet-Frisch
avec (en alternance) Camille Plocki, Damien Salama, Jeanne Peylet-Frisch, Malo Martin, Hélène Gendek, Yvon-Gérard Lesieur, Clément Berny et Antoine Maitrias*
conception et réalisation de l’armoire CPR – Ça Peut R’sservir
administratrice Alice Laurent
chargée de production Leila Amini
régie de tournée Capucine Joanis
soutiens Animakt (Saulx les Chartreux), Le Silo (Méréville), Région île de France (programme d’aide à la création), ADAMI (Paris), Ville de Brétigny-sur-Orge
La mydriase c’est l’œil qui se transforme lorsque la lumière est réduite dans un espace. La mydriase, c’est l’œil qui se transforme quand son hôte a subi un traumatisme. La mydriase c’est encore l’œil qui se transforme à la vue de l’être aimé, ou quand il est sous emprise. La mydriase c’est le corps percevant qui se modifie ainsi que le monde qu’il habite. Imaginons que dans ce bref instant de métamorphose physiologique, l’être entier change; son identité, sa chair, sa mémoire, il renaît dans un corps bouleversé. Mydriase est une expérience, sensible et sensitive où trois corps, trois acteurs·ices, trois paires d’yeux subissent les différentes phases d’une transformation de leur appareil perceptif et sensible, l’expriment et accompagnent les spectateurs·ices qui oscilleront, entre la poésie et la plastique, entre du texte lu et des images projetées sur un écran, dans un moment où la vision et le visible, la mémoire et l’image, le corps et l’esprit se métamorphosent dans le creux de nos regards.
texte et mise en scène Alexandre Chabera interprétation Julien Bernet, Jeremy Gruser, Valentina Papić