Au pied d’un arbre, deux grands enfants à la ressemblance déroutante cherchent à se planter. Sous le regard attentif d’un musicien aux allures de jardinier, ils poussent et se repoussent, se font de l’ombre et s’enracinent à deux.
La relation fraternelle bourgeonne entre complicité et rivalité. Au rythme de la batterie, ils embarquent dans leur imaginaire. Les idées fusent, les pommes s’élèvent, les corps-à-corps se couvrent de terre, les jeux se multiplient… parfois jusqu’au débordement.
Avec humour, naïveté et tendresse, ces explorateurs chutent dans le monde et déploient leurs branches, remplissant la feuille blanche d’une irrésistible quête de vie.
à partir de 6 ans
texte, mise en scène, interprétation Baptiste Bouissou, Lucas Bouissou
composition, interprétation musicale Alexis Barbier
Clarice Boyriven et deux autrices trans (Romain Nicolas et une intelligence artificielle) reçoivent une contrainte de création : « Que la machine vive en moi (May the machine live en me) ». Elles ont 40 minutes pour créer des œuvres musicales et théâtrales en live. En même temps, elles discutent de leurs expériences de transidentités et bouffonnent comme jamais. Elles modifient leurs corps, cyborgisent, explorent la fluidité de leurs identités, la frontière humain-machine, font péter humanisme et humanité et s’hybrident avec la machine.
Eugène a toujours voulu être inventeur mais il s’est sans doute surestimé. Alors il fait comme tout le monde : il compose avec un monde sur le déclin et finit par développer une symbiose avec sa cuisine.
Les objets se sont imprégnés d’esprits humains et se mettent désormais à chercher du sens à leur existence infinie. S’ils étaient vivants, que feraient-ils de leur condition ? C’est ainsi que les couteaux ont pu reproduire un vol d’étourneaux et les bières du frigo apprendre à chanter ensemble
à partir de 5 ans
conception et interprétation Matthias Moens, Margaux Knittel